Mardi 15 juillet 2 15 /07 /Juil 12:14
Il se retourna surpris ! C'est le moins qu'on puisse dire ...

Je vis dans ses yeux encore juvéniles le mélange détonnant de la surprise, de l'incrédulité, voire de la crainte, comme s'il avait vu un fantôme.

Il balbutia sans pouvoir se reprendre :

- Ma ... Ma ... Mademoi ... Mademoiselle Gau ... Gauthier ?

Il était proche de la panique, prêt à détaler, lui, le caïd du lycée ! Je ne pensais pas susciter autant de crainte avec mon mètre soixante et le sac d'os que je suis devenue. Incapable de tenir debout, il s'assit par terre. Pour ne pas le faire fuir, je m'efforçais de prendre un ton enjoué, rassurant ...

- Oui c'est moi Abdou ... Ca va aller ?
- Ca ... ça va ...
- Je suis contente de te voir.
- Qu ... Qu'est-ce que ... vous faites ... ici ?
- Te voir ...

Abdou se prit la tête dans les mains : il était redevenu instantanément ce gamin quelque peu turbulent que j'ai eu comme élève. Je le pris dans mes bras. Il se dégagea brusquement comme si une pestiférée l'avait touché. Pourtant personne ne pouvait nous voir dans ces fourrés.

Un pesant silence que je n'osais pas rompre s'installa. Je vis Abdou se reprendre et l'assurance lui revint. Je cessais à nouveau d'être sa prof ...

- Qu'est ce que tu fous ici, sale pute ?
- Je ... Je ... Ne m'agresse pas Abdou s'il te plaît ... Je suis venue te voir ...
- Ne me raconte pas de conneries, Dame Charlotte !

Entendre à nouveau mon pseudo quand je tapinais fut des plus douloureux. Mes yeux devinrent larmoyants en sentant le coup de poignard de mon ancien élève. Devant mon désarroi, il s'adoucit imperceptiblement.

- Dis-moi la vérité ! Qu'est-ce que tu viens faire par ici, Charlie ?
- Je ... Je suis venue demander de l'aide. Je suis à la rue depuis que ...
- Depuis que quoi ?
- De ... Depuis que je suis sortie.
- Tu veux un shoot ?
- Nooon ... Je suis ... clean maintenant, Abdou.

Il parut circonspect. Néanmoins ...

- Alors tu veux quoi ?
- De ... De l'aide ... Je suis à la rue ...
- Vas-y ! Tu crois que je suis le secours populaire ou quoi ?
- Non ... à trouver du boulot.
- Du boulot ?!!! T'es tarée toi ! Va à l'ANPE !

Je ne répondis pas ... Ma supplique se voyait dans mes yeux, sans qu'il n'est besoin de s'expliquer. Malgré le froid, j'avais pris soin de retirer mon haut de survet' et de me présenter devant lui avec juste un haut. Ici, comme je l'ai appris, une femme n'est pas un être humain doué de capacité de réflexion : c'est juste un jouet sexuel. Aussi, il fallait jouer avec les seuls atouts que la nature m'ait fourni pour l'amadouer. Je baissais la tête, prenant soin à ce que mon haut trop grand bâille sur mes petits seins.

Abdou me jeta, rageur, mon haut de survet' qu'il ramassa par terre.

- Vas-y ! Rhabille-toi ! Tu me dégoûtes trop !

Je remis mon seul rempart contre le froid.
Par Flower - Publié dans : Charlotte - Deuxième vie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 17:38
Cinq jours !

Cinq jours à vivre dans la rue, fouillant les poubelles, dans le froid, dans la crasse, sans dormir.

Cinq jours qui en paraissaient autant d'années. Le désespoir me guette. Et puis cette peur panique de m'adresser à qui que ce soit dans la rue : avoir failli me faire tuer et m'être fait violer rend cette tâche insurmontable.

Ces quelques mois à être rejetée par ma famille et mes proches ont fait de moi une démunie sans personne vers qui m'adresser. J'avais juste cet espoir quand ma copine d'enfance Émilie est venue me voir mais elle-même semblait avoir disparu puisqu'elle n'est jamais revenue me revoir. Son attitude était étrange entre compassion et culpabilité. Je n'ai pas su pourquoi.

Et maintenant ?

Dans cette douche publique malodorante, je réfléchissais ...

J'avais bien fait la manche mais sans succès et de toutes façons, il n'a pas fallu longtemps pour qu'un autre clochard me dise de déguerpir, tout en me gratifiant d'un généreux coup de poing. Ce que je me suis empressée de faire.

J'avais bien tenté de décrocher un job mais mon odeur de crasse eut tôt fait de me faire rejeter dès la première phrase.

J'avais pris la résolution de m'en sortir mais je ne savais plus faire qu'une chose : vendre ce dont la nature m'a dotée. Mais là encore, quelques tours par les endroits préposés à la prostitution ont tôt fait de me faire virer par d'autres putes. Et puis de toutes façons, il était hors de question de retourner dans les endroits que j'écumais naguère ...

Tandis que l'eau s'écoulait sur mon corps, je réfléchissais toujours ...

Il ne restait plus que deux personnes qui pourraient éventuellement m'aider. Deux personnes que je ne tenais tellement pas à revoir ...

Je m'essuyais le corps avec mes vêtements, grelottante de froid.

A l'issue, il fallait bien me résoudre à adopter la solution. Adieu belles résolutions : le salut n'est point pour les perdantes dans ce monde. J'étais maintenant marquée comme au fer rouge : je suis une pute et je ne serais plus jamais rien d'autre.

J'essuyais mes larmes de résignation et prit le RER ...

Quelques heures plus tard, c'est tapie dans un recoin que je guettais la silhouette longiligne qui finit par passer devant moi.

- Salut Abdou ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - Deuxième vie
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 3 juillet 4 03 /07 /Juil 18:43
- Qu'entendez-vous par "perdre tout esprit pragmatique et rationnel" ?
- Voyez-vous, j'ai réussi ma carrière professionnelle ... Malgré les écueils, malgré mes turpitudes qui m'ont parfois amené loin à tel point que plus d'une fois, j'ai failli être perdue ...
- Perdue ? Vous entendez par "perdue", subir un sort similaire à votre amie ... euh ... Charlotte ?
- Par exemple ... Ça aurait pu même être pire ...
- D'accord ... Mais nous en reparlerons une autre fois de cela, répondez à ma première question.
- Vous avez raison ... Je vous disais donc que j'ai quand même réussi ma carrière professionnelle. J'occupe un poste à responsabilité que bien des personnes m'envieraient.
- Vous êtes directrice de recherche, il me semble ...
- Oui, c'est ça ... Et bien vous ne vous doutez pas à quel point vous pouvez être maltraitée malgré un tel statut quand vous êtes une femme ...
- C'est-à-dire ?
- Par exemple, lors d'un séminaire organisé par ma boîte, je me suis retrouvée "par hasard" responsable de l'accueil ... Je devais être sur le devant de la scène pour présenter mon activité mais voilà ... Rien de flagrant, rien de volontaire peut-être même, mais on se retrouve à occuper des tâches de "femmes" sous prétexte qu'on a de jolies jambes.
- D'accord, je vois ...
- En soi, ce genre de séminaire n'est pas ce qu'il y a de plus valorisant, mais je supporte de moins en moins ce genre de situation ... J'en conçois une profonde amertume et la dernière fois, j'ai pété un câble, comme on dit ...
- C'est-à-dire ...
- C'était un séminaire inintéressant où nous présentions nos produits à des clients qui s'avéraient rapidement n'être que des brutes avinées et vulgaires au bout de quelques heures. J'étais outrée à la fin, lorsque tout le monde s'est retrouvé au buffet final. Mais il fallait continuer à servir à boire comme si de rien n'était et à faire risette.
- ...
- Il fallait repousser les mains balladeuses, les remarques graveleuses, les haleines alcoolisées tout en gardant son sourire, par delà sa dignité.
- Ce n'est pas péter un câble comme vous dites ça ... Je comprends votre colère ...
- Je ne parlais pas de ça.
- Ah ...
- Un a dépassé les bornes : il m'a coincée contre un mur et m'a dit de go que "les petites bourges qui jouaient à la souillon le faisait bander".
- Ah oui, quand même ...
- J'étais interloquée ... Ma première réaction était de lui foutre une baffe mais l'engin qu'il appuyait contre mon ventre ne laissait aucun doute sur la véracité de ses dires ... J'étais troublée ... Troublée d'être frustrée ... Troublée d'être la sincère attention brutale de cette vulgarité. Je perdais instantanément conscience de la réalité et si je vous décrivais les sentiments qui m'avaient traversé l'esprit, à ce moment là, vous en rougiriez !
- Écoutez : je suis là pour ça et votre thérapie passe par une totale sincérité alors, lancez-vous !
- Il était devenu évident dans ma tête, à ce moment là qu'il fallait que je me venge d'être si mal considérée. Contre qui réellement, je n'en savais rien ... Ce pourceau gras et moustachu qui postillonnait l'alcool m'avait ramenée instantanément à l'âge de pierre : il prenait femme ce dont il voulait et je me sentais incapable de le lui refuser. Il m'a tirée par le bras brutalement, m'arrachant même la couture de ma veste et il m'a trainée jusqu'aux toilettes. Pas un seul mot de protestation n'est sorti de ma bouche : j'étais hypnotisée comme devant un serpent. De même, il n'a plus dit un seul mot non plus ... Il m'avait semblé que s'il avait dit quelque chose, j'aurais trouvé la force de résister mais là, non ...
Par Flower - Publié dans : Flower - Psychanalyse
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 30 juin 1 30 /06 /Juin 15:59
Cela faisait trois que j'étais rentrée chez nous, à son retour d'une mission.

Il m'avait surpris dès son arrivée :

- Tu sais quoi ma chérie ?
- Non ...
- J'ai pris des congés ... Je t'emmène à Venise pour deux semaines.
- Oohh mon amour, c'est génial ...

Je retrouvais mon mari, celui qui par ses trouvailles savait toujours me séduire.

- Ben oui, comme tu as dû souffrir de rester seule durant longtemps, c'est le moins que je puisse faire.
- Deux semaines ? C'est tout ...
- Après ... Surprise !

Une surprise ? Je savais que je pouvais compter sur lui.

Mais aujourd'hui, la veille de notre départ dans ce jardin public où tout respirait la joie du beau temps revenu, personne ne soupçonnais la tumulte qui se déversait dans mon cerveau ...

Finallement je pris la décision la plus rédicale de ma vie ... J'ai laissé un SMS à François : "C'est fini. Je suis désolée. Je t'aime".

Je sais, c'est lâche mais je ne voulais pas entendre Sa voix qui m'aurait à coup sûr fait basculer dans le torrent de la passion dès le premier mot.

Il ne m'a jamais appelée quand nous étions ensemble. Et Il ne m'a jamais rappelée ...

Je ne L'ai plus jamais revu.

J'éspère seulement qu'en visionnant les films qu'Il a fait de nous, Il repenserait un peu à moi ...
Par Flower - Publié dans : Flower - Confessions d'une femme adultère
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 30 juin 1 30 /06 /Juin 15:42
De longues minutes passèrent et nous restâmes immobiles, la respiration sifflante.

Je ne pouvais me résoudre à lui lâcher le cou que j'enserrais depuis de longues minutes et lui ne pouvait se résoudre à me reposer par terre et se retirer de mon ventre.

Je sanglottais, le visage enfoncé dans le sien ...

- Je t'aime ... Je t'aime, bégayais-je sans pouvoir m'arrêter.

François ne dit rien, cherchant à reprendre son souffle.

Plus tard, dans le salon, où nous rejoignîmes les autres convives, on nous regarda avec curiosité : ils ne pouvaient pas ne pas avoir entendu mes hurlements.

Tout est dans le non-dit : nous savons qu'ils asavaient et ils savent que nous savions ...

Seuls les regards s'affrontaient ...

A leur désapprobation quand à notre comportement, je défiais toutes les femmes courroucées :

- Je m'en fous, c'est moi qui l'ai, pensais-je ...

Moi et moi seule ...

Une lionne protégeant ses lionceux n'aurait pu être plus féroce que moi ...
Par Flower - Publié dans : Flower - Confessions d'une femme adultère
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 11:30
- Ne vous en faites pas, je vais remettre du carburant dans la machine annonça-t-il en faisant un clin d'oeil à mes deux hommes.

Rassurés, ils se replongèrent concentrés dans mon corps. Kassim me saisit le bras et me posa une sangle sur le biceps. Je ne connais que trop ce geste !!! J'ouvris des yeux affolés.

-  Relax Charlotte ... Je te fais juste passer au trip intégral ... C'est du Ya-Ba ... Relax ... Il faut que tu restes calme pour que ton joli cul l'assimile bien. Relax ma chérie ...

J'en avais entendu parler ... Le Ya-Ba est dix fois pire que l'héroïne ... Accoutumance directe et immédiate.

- Nooonn hurlais-je, échappant à la bouche qui m'embrassait
- Tu te calmes ou ça va mal se passer, murmura Kassim ...
Les bras de mon vis-à-vis entourèrent aussitôt mon corps dans sa position foetale, immobilisant, ramassés, mon torse, mes jambes et mes bras. Mon bras droit sanglé offrait sa peau bleuâtre à force d'injections à l'aiguille remplie d'un liquide marron clair que Kassim enfonça sans pitié.

La brûlure me fit pousser encore un hurlement, cette fois-ci étouffé par la main qui me baillonait, comme si cette piqûre, pour la première fois me torturait ... Le liquide lourd et visqueux s'écoula dans mes veines m'engourdissant le bras puis l'épaule, mon cou puis la tête. Je sentis confusément les bras qui m'emprisonnèrent me relâcher tandis que tous mes muscles se relâchèrent eux-mêmes. La seringue était toujours enfoncée dans mon bras lorsque celui-ci se décrispa et se lâcha le long de mon corps. Ma tête se renversa sur le côté, les yeux révulsés par le bonheur qui m'enveloppa le cerveau. Je ne me rendais plus compte mais ma bouche s'entrouvrit pour happer l'air comme une morte de faim, la langue tirée était presque blanche. Je sentais le décor bouger, changer de couleur, sombrer dans le brouillard. Le sexe de mon voisin de dos était toujours profondément enfoncé dans mon vagin. Celui-là, paradoxalement, je le sentais ... J'avais l'impression qu'il grossissait dans mon ventre ... Mon clitoris hypersensible fut écrasé de plaisir. Je sentais une fleur de plaisir et de douleur mêlés éclore au fond de mon ventre, s'épanouissant sur chaque centimètre carré de l'intérieur de mon corps. Bientôt, ce fut mon ventre entier qui s'embrasa tandis que le pénis énorme faisait des va-et-vients tout en grossissant encore ... J'avais l'impression que ce n'était plus un pénis que j'avais au fond mais une batte de base-ball et ça n'arrêtait plus.

Mon coeur s'accéléra sous l'effet combiné du Ya-Ba et de mon plaisir ... Je hocquetais sans discontinuer tout en hurlant mon orgasme fabuleux qui ne s'arrêtait plus ... Je fus prise d'une crise d'epilepsie, ma tête se renversa sur le torse du mec qui éjaculait dans ma chatte. Je coulais comme une fontaine, je bavais comme une chienne enragée. Je sentais les mains de mon vis-à-vis triturer durement mes seins qui me semblaient se détacher de ma poitrine tout en gardant intact la sensation de bien-être.

J'entendis des exclamations dépitées :

- Putain, elle va claquer !
- Virez-la avant qu'elle nous emmerde.

Je sentis comme dans un songe qu'on me portait ... Où ? Dans la baignoire de la salle de bain apparemment ... On m'y balança comme un déchet ... Je n'étais plus qu'une poupée de chiffons qui coulait son plaisir lorsque le bruit du belier contre la porte me parvint au fin fond du cerveau. Je perdais connaissance de bonheur ... J'entendais à peine les éclats de voix :

-  Police ... Tous à plat ventre !!! Police ...
Je n'étais plus en état ... Ma crise d'épilepsie ne s'arrêtait plus et je fus secouée de soubresauts, ramassée en un foetus grotesque et nu. La dernière chose que j'entendis avant de m'évanouir fut :

- Merde ... Il y a une junkie ... Elle fait une overdose ... Elle est en train de crever !
- APPELLEZ UNE AMBULANCE !!!!
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 11:18
Cette présentation lourde de sous-entendus sembla faire agiter de concert les Libanais. Deux d'entre eux qui étaient assis sur sofa s'écartèrent pour me laisser m'asseoir au milieu. Ils commencèrent à m'embrasser partout. L'un d'entre eux me fit tourner les épaules pour que je puisse lui faire face. Il me saisit la bouche entre ses lèvres en me tenant la machoîre entre ses mains grassouillettes. Sa langue s'insinua dans ma bouche, étonnemment douce. Elle s'enroula autour de la mienne la maniant avec une dextérité insoupçonnable. J'aspirais l'appendice qui me possédait la bouche avec douceur. Je me tournais complètement assise face au type qui m'embrassait, ramenant mes jambes repliées au niveau de ma poitrine me donnant une position foetale. Je fermais les yeux ... Mon autre voisin qui se trouvait désormais dans mon dos n'étais pas en reste. Il dénoua ma serviette lentement prenant soin de frotter le tissu rèche au niveau de mes parties sensibles, mes aisselles, mes seins ... Il me massait doucement le cou, ce qui acheva de me décrisper complètement. Les caresses des deux hommes s'insinuaient partout. Celui dans mon dos, effleurait de temps à autre mes lèvres intimes du bout de ses doigts sans jamais s'attarder à les tripoter ce qui eut pour don de les irriter de désir. Celui qui me faisait face continuait à m'embrasser sans jamais être brutal ... Sa salive se mélangeait à la mienne sans discontinuer. Des ses mains laissés libres, il me caressait le corps du bout de ses doigts, tout comme son camarade. Lui effleurait mes genoux, mes tibias, mes chevilles jusqu'à la pointe de mes pieds. Aucun d'eux ne pouvait accéder à ma poitrine protégée par mes jambes repliées mais cela ne les formalisa pas. Celui derrière, me souffla doucement dans le cou et derrière les oreilles ce qui me fit fondre encore plus ... De toutes façons, ils savaient depuis longtemps qu'ils avaient gagné, qu'ils allaient me voler mon corps ainsi que mon plaisir ...

Tout à coup, je sentis un objet froid et vibrant effleurer ma vulve ... Je me tournais tandis que celui qui m'embrassait venait d'abandonner ma bouche pour s'attaquer à mon cou. Celui derrière moi tenait dans sa main droite un vibromasseur qu'il tentait de mettre en contact avec ma vulve : ce n'était pas facile car mes fesses étaient presque posées à plat sur le cuir du fauteuil. Je basculais alors mes hanches pour dégager l'entrée de mon sexe. Il recommença alors à m'embrasser le dos de plus belle tandis que je basculais ma tête en arrière, les yeux fermés pour offrir mon cou à celui qui n'avait pas interrompu l'exploration de sa langue. Sans regarder ses mains, mon voisin de dos, remettait en contact le vibromasseur avec ma vulve. L'effet vibrant fit s'écarter mes lèvres intimes, brusquement inondées par ma mouille. Le vibro se frayait un chemin dans mon ventre tandis que je gémis longuement :

-  Oohmme-aouwww ... Hmmmmmhhhhh ...

-  Gémis ma chérie ... Gémis ... me chuchotta Kassim penché contre mon oreille, de l'autre côté du sofa. N'hésite pas à prendre ton pied ... C'est comme ça que je t'aime !
Le vibro faisait de longs va-et-viens pour m'élargir totalement. Puis mon voisin de dos le retira doucement, complètement trempé de ma mouille. Aussitôt, son sexe le remplaça ... Il n'eut aucune difficulté à s'enfoncer en moi : j'étais prête à le recevoir. Bizarrement, je préférais le vibro ... J'étais déroutée par mon sentiment. Mes yeux s'ouvrirent brusquement tandis que mon voisin de face avait ré-entrepris de m'embrasser sur la bouche. Kassim à l'affut avait aussitôt détecter la rupture du charme.
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 17:43
Je montais les escaliers dans l'indifférence des rares personnes présentes dans le hall et qui avaient appris à me connaitre depuis le temps. De la musique sensuelle s'échappait de sous la porte de l'appart de Kassim. Il m'ouvrit la porte en me gratifiant de son habituel "Dame Charlotte !" faussement surpris. Galamment, il me débarassa de mon mini-blouson :

-  Mets-toi à l'aise, débarasse-toi de tous ces vêtements mouillés et rejoins-nous dans le salon.
Je me dénudais complètement dans la salle de bain ... Ma peau blanche brillait dans la pénombre ...

Mais mon apparence malgré les efforts faisait peur. Mon teint était blafard, de ce tein blafard des camés. Les traces de rimmel qui avait coulé sous la pluie ne partaient pas. Le rouge à lèvres badigeonné à la hâte dans la voiture semblait n'être qu'une grotesque peinture de mauvaise qualité. Le reste de mon corps semblait strié de souillure bleuâtre ...

Je retentais le ravalement de façade sans vraiment réussir à corriger le tir. Kassim ne dirait rien ce soir mais demain matin, après le départ de ses invités, j'aurais droit à ma rouste.

Je passais de rasoir sur mon pubis afin de me débarrasser des poils rebelles de mon sexe. L'ourlet était parfaitement dessiné malgré le passage de ce connard de Guy.
Une serviette-éponge blanche était pliée et repassée à mon intention sur le guéridon de la salle de bain : je me drapais dedans ... masquant de façon coquine mon buste et mon aine tout en suggérant un érotisme torride en offrant le pigeonnant de mes seins et mes longues cuisses fuselées naguère marquées par la cellulite mais depuis ... non. La drogue a parfois du bon, conclus-je cyniquement en pensée mon introspection. J'avais laissé mes cheveux attachés et plaqués, pour mettre en valeur l'ovale de mon visage. En me voyant entrer dans le salon, Kassim m'offrit une coupe de Champagne ... Je me tenais en même temps le noeud de la serviette coincé sous mon aisselle droite pour lui éviter de glisser. Kassim m'entoura paternellement des bras les épaules en s'adressant à l'assemblée, sans doute des Libanais, hommes d'affaires :

-  Je vous présente Dame Charlotte, ma fille préférée (Des rires gloussèrent) ... Elle sera à votre service entièrement ... Seule obligation et pas des moindres : la faire grimper aux rideaux. Mais je vous rassure, elle a gardé ces facultés rares d'aimer profondément le sexe dans ce métier ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 19:46
La Mercedes d'Omar remonta la rue et se gara à côté de moi ... Il ouvrit la vitre :

-  Bordel Charlie ... Tu as l'air d'un sac ... Fais gaffe, Kassim va te faire ta fête s'il te voit comme ça ...
-  Je voudrais t'y voir toi sous la pluie comme ça ...
-  Tu sais bien que ce genre de prétexte ne marche pas ...
-  Ouais je sais ...
-  De plus, il vient de m'appeler : il veut que tu ailles le rejoindre chez lui ... Il a de gros clients qui ont entendu parler de toi ...
-  Putain ... Ca fait longtemps ? Il va me taper !
-  Monte et refais-toi une beauté dans la voiture ... J'ai réussi à le faire patienter en lui disant que tu étais encore avec un client ...
-  Merci Omar, tu es un ange ... Je te revaudrai ça ...
-  Pas de problème ma puce ... Allez, monte !
Je fis un petit coucou à Leïla et Anita qui me firent un petit clin d'oeil avant de m'engouffrer dans la spacieuse berline. Je me débarassais complètement de mes frusques et c'est toute nue, de temps en temps matée par Omar dans le rétroviseur, que je me refis une toilette. Je me servis des lingettes stockées en abondance dans la voiture, des lingettes pour bébé ... Je commençais par m'essuyer consciensieusement le corps entier pour le débarasser de la boue et du maquillage. Sur mon visage, c'était plus dur à partir mais à force de frotter, tout partit ... Ensuite, je m'appliquais à nettoyer mes jambes et mon sexe de la boue et du sperme du vieux tas ... J'insistais bien sur les parties intimes, les jambes bien écartées sur la banquette ... frottant mes douces lèvres intimes ... Incosciemment, j'étais en train d'exciter ce pauvre Omar. Il s'agita :
-  La vache ... Charlie ... Tu me fais bander comme un âne ... Dépêche-toi s'il te plait ...

Je souris affectueusement :

-  Je t'aurais fait une gâterie si on n'était pas pressés
-  Hélas non ... Je n'ai pas envie que Kassim nous fasse la peau ...
-  Tu as raison ... Dans une autre vie peut-être ...
-  Ouais peut-être ...
J'insistais bien également sur les pieds, puis je couvris mes ongles sales d'une épaisse couche de vernis noir. Heureusement, j'allais toujours bosser avec une trousse complète de maquillage. Je me maquillais ensuite les yeux abondamment pour masquer mes cernes. J'omis de mettre du blush, préférant garder le naturel de ma peau, qui avait également son charme fou. Néanmoins, je me couvris les lèvres de noir brillant. Je plaquais mes cheveux avec plusieurs barettes pour que l'éffilochage dû à la pluie ne se voie pas trop. Ainsi coiffée, j'avais l'air d'une jeune écolière qui excitait tant Kassim et la plupart de ses clients. Je remis mes vêtements humides. Je comprimais difficilement ma voluptueuse poitrine avec le corset qui faisait offrir comme sur un plateau mes seins albâtre. Omar avait démarré et roulait à vive allure vers la cité où logeais mon mac. J'attendis d'être presque arrivée pour enfiler une paire de bas résille neuve, après m'être assurée que mon vernis était sec. La voiture se gara au moment où j'achevais de fixer les boucles de mes sandales à talons. Je demandais son avis à Omar :

-  Alors ?
-  C'est parfait Charlie ... A dimanche !
-  A dimanche Omar ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 28 avril 1 28 /04 /Avr 17:10
Ses yeux brillèrent instantanément. D'autres personnes parmi les convives m'avaient vu mais après quelques allers-retours vers lui et moi, ils devinèrent qu'il ne fallait pas s'immiscer entre nous en intervenant de quelque manière que ce soit. Il tenta de se reconcentrer sur sa conversation mais il n'y arriva pas et se leva pour s'approcher de moi. Je levais vers lui un regard des plus humbles et des plus suppliants, puis je lui chuchotais :

- Accompagne-moi dans un autre endroit, mon chéri.
- Tu es ridicule Flo. Tiens-toi tranquille !

Il se voulait sévère et tout autre personne n'aurait pas osé lui désobéir. Mais moi, j'étais comme fiévreuse ; tout mon corps bouillonnait. Il ne m'étais plus possible d'être raisonnable. J'en étais rendue là : bien que nous ayons fait l'amour environ une dizaine de fois depuis vingt-quatre heures, je mourrais d'envie d'être prise à nouveau. Tout mon être se décomposait devant l'envie violente de se soulager une fois de plus. J'insistais, suppliante :

- Je n'en peux plus ...

François se rendit compte que rien ne pourrait plus me raisonner et que s'il ne voulait pas de scandale, le mieux aurait été encore d'obtempérer à mon caprice. D'autant que son pantalon moulait une envie également irrépressible qu'il pouvait difficilement cacher.

Il retourna lentement à la table et bredouilla une excuse que personne ne sembla entendre ... Puis de concert, nous nous levâmes sous le regard abusé voire outré des autres convives.

Il tentait de garder sa dignité en marchant normalement mais je lui tirais la main en lui passant devant. Je courais, je volais dans les couloirs de l'immense hôtel particulier qui nous accueillait, ouvrant violemment chaque porte que je trouvais jusqu'à entrer dans une pièce qui semblait être une chambre à coucher. François verrouilla précautionneusement la porte tandis que je le déshabillais fiévreusement, arrachant sa chemise, son pantalon. Il m'arrêta en m'indiquant doucement le lit double que je rejoignis comme une fusée. Alors j'ouvris mes jambes aux appétits de mon Homme ; je lui ouvris à nouveau mon corps pour qu'il puisse une fois de plus éteindre le feu qui m'embrasait le bas-ventre.

François s'approcha de moi après qu'il se soit débarrassé de ses vêtements et posément, il posa son gland à l'orée de ma vulve, sans même prendre le soin de me déshabiller. Puis il poussa avec autorité pour me posséder.

Mon hurlement strident dût résonner dans toute la bâtisse !

Je devins hystérique de bonheur. Je lui bavais mes suppliques, mes gémissements, mes halètements qui continuaient à faire trembler les murs de leurs décibels. Je pleurais sans discontinuer d'être prise comme une chienne en chaleur. Dieu que la culpabilité décuplait mon plaisir malsain !

François, imperturbable, me gratifiait de ses puissants coups de reins qui me labouraient le corps : précis, réguliers, dévastateurs. Sa virilité en érection m'ouvrait le vagin, le distendant comme jamais.
Mes orgasmes se succédèrent, accentuant à chaque fois le volume de mes hurlements. Mes doigts déchirèrent en lambeaux le satin des draps de nos hôtes.

- Continue ... Prends-moi encore plus fort, hurlais-je durant de longues minutes.
Les talons de mes chaussures lui transpercèrent les cuisses en se posant dessus, faisant couler le sang, souillant ce qui restait des draps.

François était capable de se retenir des heures et c'est ce qu'il comptait faire. Ma vulve commença à se déchirer sous la continuité de l'agression sans pour autant infléchir l'intensité de mes orgasmes, au contraire, à chaque fois plus violents, plus douloureux.

Et moi je hurlais toujours :

- Déchire-moi encore ...

Ce n'est qu'après plus d'une heure à être martyrisée de la sorte que François me souleva pour me mettre au-dessus de lui. Je haletais toujours mais cette fois d'épuisement lorsqu'après un ultime coup de rein qui m'arracha la dernière miette de plaisir, il éjacula puissamment au fond de mon corps brûlant, secoués de tics divers.
Par Flower - Publié dans : Flower - Confessions d'une femme adultère
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Laissez vos messages ...

Je recherche quelques volontaires pour commenter la perception que vous avez des différentes héroïnes du blog. Cela m'aiderait beaucoup de connaître votre avis. Cliquez sur le nom correspondant pour être redirigé directement sur la page correspondante.



Qui suis-je ?

Moi c'est Flower ... Je n'ai pas de talent particulier pour l'écriture mais j'adore la littérature érotique (et le sexe en général mais ça, vous verrez plus tard si vous êtes gentils). Aussi je me lance dans l'aventure du blog avec cette volonté.

Si le blog peut vous paraître décousu, c'est volontaire. J'aimerais le rendre un peu interactif et attractif. Votre mission, cher lecteur, consistera à assembler le patchwork des publications ... Vous verrez, ce n'est pas très difficile :)


Voilà et gros bisous de bienvenue.



Vous êtes  à être venus me voir  ... (Personne n'en saura rien :))

 

 

Retourner à l'ACCUEIL

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones
annuaire sexe lien dur

Exprimez-vous ...

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Dites-moi ...

W3C

  • Flux RSS des articles
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus