Flower - Confessions d'une femme adultère

Lundi 30 juin 1 30 /06 /Juin 15:59
Cela faisait trois que j'étais rentrée chez nous, à son retour d'une mission.

Il m'avait surpris dès son arrivée :

- Tu sais quoi ma chérie ?
- Non ...
- J'ai pris des congés ... Je t'emmène à Venise pour deux semaines.
- Oohh mon amour, c'est génial ...

Je retrouvais mon mari, celui qui par ses trouvailles savait toujours me séduire.

- Ben oui, comme tu as dû souffrir de rester seule durant longtemps, c'est le moins que je puisse faire.
- Deux semaines ? C'est tout ...
- Après ... Surprise !

Une surprise ? Je savais que je pouvais compter sur lui.

Mais aujourd'hui, la veille de notre départ dans ce jardin public où tout respirait la joie du beau temps revenu, personne ne soupçonnais la tumulte qui se déversait dans mon cerveau ...

Finallement je pris la décision la plus rédicale de ma vie ... J'ai laissé un SMS à François : "C'est fini. Je suis désolée. Je t'aime".

Je sais, c'est lâche mais je ne voulais pas entendre Sa voix qui m'aurait à coup sûr fait basculer dans le torrent de la passion dès le premier mot.

Il ne m'a jamais appelée quand nous étions ensemble. Et Il ne m'a jamais rappelée ...

Je ne L'ai plus jamais revu.

J'éspère seulement qu'en visionnant les films qu'Il a fait de nous, Il repenserait un peu à moi ...
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Lundi 30 juin 1 30 /06 /Juin 15:42
De longues minutes passèrent et nous restâmes immobiles, la respiration sifflante.

Je ne pouvais me résoudre à lui lâcher le cou que j'enserrais depuis de longues minutes et lui ne pouvait se résoudre à me reposer par terre et se retirer de mon ventre.

Je sanglottais, le visage enfoncé dans le sien ...

- Je t'aime ... Je t'aime, bégayais-je sans pouvoir m'arrêter.

François ne dit rien, cherchant à reprendre son souffle.

Plus tard, dans le salon, où nous rejoignîmes les autres convives, on nous regarda avec curiosité : ils ne pouvaient pas ne pas avoir entendu mes hurlements.

Tout est dans le non-dit : nous savons qu'ils asavaient et ils savent que nous savions ...

Seuls les regards s'affrontaient ...

A leur désapprobation quand à notre comportement, je défiais toutes les femmes courroucées :

- Je m'en fous, c'est moi qui l'ai, pensais-je ...

Moi et moi seule ...

Une lionne protégeant ses lionceux n'aurait pu être plus féroce que moi ...
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Lundi 28 avril 1 28 /04 /Avr 17:10
Ses yeux brillèrent instantanément. D'autres personnes parmi les convives m'avaient vu mais après quelques allers-retours vers lui et moi, ils devinèrent qu'il ne fallait pas s'immiscer entre nous en intervenant de quelque manière que ce soit. Il tenta de se reconcentrer sur sa conversation mais il n'y arriva pas et se leva pour s'approcher de moi. Je levais vers lui un regard des plus humbles et des plus suppliants, puis je lui chuchotais :

- Accompagne-moi dans un autre endroit, mon chéri.
- Tu es ridicule Flo. Tiens-toi tranquille !

Il se voulait sévère et tout autre personne n'aurait pas osé lui désobéir. Mais moi, j'étais comme fiévreuse ; tout mon corps bouillonnait. Il ne m'étais plus possible d'être raisonnable. J'en étais rendue là : bien que nous ayons fait l'amour environ une dizaine de fois depuis vingt-quatre heures, je mourrais d'envie d'être prise à nouveau. Tout mon être se décomposait devant l'envie violente de se soulager une fois de plus. J'insistais, suppliante :

- Je n'en peux plus ...

François se rendit compte que rien ne pourrait plus me raisonner et que s'il ne voulait pas de scandale, le mieux aurait été encore d'obtempérer à mon caprice. D'autant que son pantalon moulait une envie également irrépressible qu'il pouvait difficilement cacher.

Il retourna lentement à la table et bredouilla une excuse que personne ne sembla entendre ... Puis de concert, nous nous levâmes sous le regard abusé voire outré des autres convives.

Il tentait de garder sa dignité en marchant normalement mais je lui tirais la main en lui passant devant. Je courais, je volais dans les couloirs de l'immense hôtel particulier qui nous accueillait, ouvrant violemment chaque porte que je trouvais jusqu'à entrer dans une pièce qui semblait être une chambre à coucher. François verrouilla précautionneusement la porte tandis que je le déshabillais fiévreusement, arrachant sa chemise, son pantalon. Il m'arrêta en m'indiquant doucement le lit double que je rejoignis comme une fusée. Alors j'ouvris mes jambes aux appétits de mon Homme ; je lui ouvris à nouveau mon corps pour qu'il puisse une fois de plus éteindre le feu qui m'embrasait le bas-ventre.

François s'approcha de moi après qu'il se soit débarrassé de ses vêtements et posément, il posa son gland à l'orée de ma vulve, sans même prendre le soin de me déshabiller. Puis il poussa avec autorité pour me posséder.

Mon hurlement strident dût résonner dans toute la bâtisse !

Je devins hystérique de bonheur. Je lui bavais mes suppliques, mes gémissements, mes halètements qui continuaient à faire trembler les murs de leurs décibels. Je pleurais sans discontinuer d'être prise comme une chienne en chaleur. Dieu que la culpabilité décuplait mon plaisir malsain !

François, imperturbable, me gratifiait de ses puissants coups de reins qui me labouraient le corps : précis, réguliers, dévastateurs. Sa virilité en érection m'ouvrait le vagin, le distendant comme jamais.
Mes orgasmes se succédèrent, accentuant à chaque fois le volume de mes hurlements. Mes doigts déchirèrent en lambeaux le satin des draps de nos hôtes.

- Continue ... Prends-moi encore plus fort, hurlais-je durant de longues minutes.
Les talons de mes chaussures lui transpercèrent les cuisses en se posant dessus, faisant couler le sang, souillant ce qui restait des draps.

François était capable de se retenir des heures et c'est ce qu'il comptait faire. Ma vulve commença à se déchirer sous la continuité de l'agression sans pour autant infléchir l'intensité de mes orgasmes, au contraire, à chaque fois plus violents, plus douloureux.

Et moi je hurlais toujours :

- Déchire-moi encore ...

Ce n'est qu'après plus d'une heure à être martyrisée de la sorte que François me souleva pour me mettre au-dessus de lui. Je haletais toujours mais cette fois d'épuisement lorsqu'après un ultime coup de rein qui m'arracha la dernière miette de plaisir, il éjacula puissamment au fond de mon corps brûlant, secoués de tics divers.
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Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 17:11
La soirée fut d'un ennui total pour moi ... Il faut dire que j'étais aidée par mon ressentiment trouble envers mon Homme. Je ne supportais pas d'être l'attraction lubrique de tous les convives qui nous voyaient, seul couple mixte de la soirée, représenter l'eldorado. Ils complimentèrent François sur sa "réussite", ajouté à cela, leurs clins d'oeil plus ou moins dissimulés. J'en fis part à François de mon malaise de ne représenter qu'un trophée mais il me dit de ne pas m'en faire et qu'il s'en foutait de l'avis des autres.

En dehors de ça, c'étaient de parfaits machos parlant exclusivement travail et dont les femmes étaient cantonnées au fin fond de la salle. Lorsque j'essayais de me mêler à la conversation, ils se détournèrent ostensiblement de moi. Les femmes elles semblaient être frappées d'interdiction de parler et le peu de choses qu'elles disaient tournaient exclusivement autour de couches culottes.

Dépitée, je demandais à François si on était obligés de rester ... Il me chuchota que c'étaient des relations de travail et qu'il était obligé de faire acte de présence. Il m'embrassa furtivement pour me consoler. Je le suppliais une dernière fois de m'emmener ailleurs :

- Pourquoi pas Montmartre ? Je te jure que tu ne le regretteras pas.

Je lui fis un clin d'oeil lourd de sous-entendus. Il me sourit :

- On partira dès que possible, je te promets ...

Il m'abandonna.

Le repas fut une réelle torture. Je fus obligée d'écarter les mains baladeuses de mon voisin. Rien ne semblait vouloir calmer ses ardeurs, même lorsque je me blottis contre le bras de François. L'autre faisait semblant de s'intéresser à moi mais devant ma froideur, il finit par se tourner vers son autre voisine. Et je fus définitivement cantonnée au rôle de plante verte. Ne pas pouvoir avoir mon Homme pour moi toute seule me mettait réellement en fureur et ne me donnait que plus envie de lui faire l'amour. Je lui caressais le sexe sous son costume en flanelle mais il écarta ma main discrètement et fermement. J'allumais une cigarette alors même que personne n'avait fini de manger et je soufflais la fumée dans la figure de François. Il fit semblant de ne rien voir.

J'écrasais ma cigarette dans mon assiette devant la mine abusée de l'assemblée. Puis je me levais pour m'enfermer dans les toilettes. Lorsque je revins, je chuchotais à François :

- Regarde dans mon sac

Puis je quittais aussitôt à nouveau la table pour m'allonger sur le sofa des invités comme si j'avais trop bu ...

Il glissa la main discrètement par terre pour l'ouvrir et y jeter un coup d'oeil. Il manqua de s'étouffer : là, comme une pétale sur la rosée du matin, gisaient les lambeaux de mon string que j'avais enlevé puis déchiré avec acharnement ...

Il leva les yeux vers moi plus loin ahuri. Je levais discrètement la jambe et lui montrait mon intimité dénudée, de loin sur mon sofa.
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Jeudi 17 avril 4 17 /04 /Avr 16:32
Puis je raccrochais ...

Je restais longuement prostrée les bras ramenés contre mes jambes et la tête enfouie.

- Flower ?

Oui, on devait sortir pour sa putain de soirée où je devais faire la potiche mais en même temps, c'est tellement mieuux d'être à ses côtés. Je soupirais de dépit. Il était temps de me préparer.

Je pris longuement le temps de me faire un brushing et de me maquiller avant de revenir dans la chambre où François me regardait toujours aussi silencieux. Nous étions attendus pour vingt-et-une heure et il était déjà vingt heures. En comptant le trajet, nous allions être en retard. Je m'attendais à des reproches de la part de François, il n'en était rien ... comme d'habitude ... Ca me déprimait : une dispute emmènerait un peu de vie dans mon couple illégitime et m'aiderait forcément à prendre une décision.

Juste vêtue d'un string, je me choisis une robe de soirée que mon mari m'avait offerte, pour une réception dans une ambassade quelconque il y a un an ... On l'avait choisie à l'époque terriblement sensuelle.

J'étais sexy à tomber et pourtant, François, allongé sur notre lit me regardait avec un air d'une désespérante indifférence. J'avais l'impression que l'expression humaine et chaleureuse de François ne ressortait que lorsque nous faisions l'amour. C'est peut-être pour ça que je n'avais de cesse que nous nous retrouvions dans le sexe. J'étais perpétuellement en train de le chauffer, de tenter de l'exciter ...

Exprès, je me tins debout devant lui et lui posais un pied sur la cuisse sous le prétexte d'enduire ma jambe de crème adoucissante. L'air faussement maladroite, je lui effleurais l'entre-jambes de mes orteils vernis. Il ne réagit pas. Je haussais les épaules dépitée mais je laissais mon pied sur sa cuisse lorsque je me penchais pour saisir l'une de mes sandales à talons. Je me l'enfilais de la façon la plus sensuelle possible puis la nouait lentement au pied. Je recommençais avec l'autre ...

Toujours rien ! Au contraire, il éteignit sa cigarette et se leva :

- Tu es prête ? On y va ...
- Merde, maugréais-je.

Je le regardais avec avec défi, les mains sur les hanches, habillée de ma robe. Richard me l'aurait arrachée pour me baiser comme un malade mais lui ... RIEN.

Furieuse, je saisis un vase dessiné par un designer hors de prix que je lui lançais avec rage sur la tête. Il esquiva le projectile qui se brisa à la tête du lit et sans dire un mot, il se ralluma une clope en attendant patiemment que je me calme. De guerre lasse, je m'allumais aussi une clope et à la fin, vaincue, je lui lançais un regard qui donna le signal de notre départ.

Durant les deux heures de trajet pour rallier Paris, nous n'échangeâmes aucun mot. Je boudais dans mon coin et François tapota tout le long sur son Palm. Pour l'embêter, j'étendis mes jambes sur ses cuisses : il n'eut que le temps d'écarter son appareil avant de reprendre son activité comme si de rien n'était. C'est la première fois que François m'énervait à ce point, car c'est la première fois que François me résistait. Ca ne faisait qu'attiser le feu qui me consumait.

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Lundi 14 avril 1 14 /04 /Avr 12:27
Une heure durant j'abreuvais Emilie de mes états d'âme sans pouvoir m'empêcher de pleurer.

François avait sorti une caméra et me filmait assise en tailleur sur le sofa. Ca l'excitait, ça me rassurait aussi de voir que je suscitais autre chose que de l'indifférence chez Lui. Peut-être qu'à défaut, il abrègerait ma torture en me prenant violemment, séance tenante ? Ca ne ferait guère que la cinquième fois de la journée ... Mais non : il éteignit plus tard sa caméra et sortit du salon pour vaquer à ses occupations dans son bureau ...

Je fus soulagée quelque peu que François quitte la pièce : je me sentais un peu plus libre de me confier à Emilie ...

- Et vous sortez des fois ?
- Rarement ... Et surtout pour de longues balades à deux sur la plage ...
- Il a honte de toi ?
- Non, ça n'a pas l'air de Lui poser de problème que je L'accompagne dans ses soirées.
- Et toi, tu ne l'emmènes pas dans tes soirées ?
- Je n'y vais plus ... D'ailleurs tu serais au courant depuis longtemps si c'était le cas.
- C'est vrai ... Et ton mari aussi ... Richard ne se doute de rien ?
- Je ne crois pas ... Et tu le connais, s'il était au courant, il m'enfermerait au sens propre du terme.
- Exact ... Et ce soir, vous faites quoi ?
- On sort ... Il a une réception chez des amis ... J'étais en train de me préparer tranquillement quand tu m'as appellée.
- Et il attend patiemment que tu aies fini de papoter ... Il est trop chou ...
- En fait, Il était en train de me filmer en train de m'épiler le minou ...
- QUOI ????

Emilie éclata de rire.

- Tu as repris tes bonnes vieilles habitudes ma vieille ...
- Arrête, ce n'est pas drôle ...
- Excuse-moi ... Mais c'est un peu vrai non ?
- Non ... Avec Richard, c'est différent : les plans cul qu'on a, aussi osés soient-ils, sont toujours à son initiative. Moi, je me contente de lui faire plaisir ... Avec François, c'est différent ...
- Comment ?
- Là, c'est moi qui ai tout le temps envie. Dès que je Le vois, j'en ai envie ... La journée, toute seule à Paris, c'est une torture ... Je te jure ...
- En fait, ici, ça va on vit à peu près normalement sans contraintes mais dès qu'on sort ...

Je m'arrêtais, hésitante ... Emilie ne me laissa pas de répit :

- Oui ? Dès que vous sortez ?
- Je ne sais pas comment te l'expliquer ...
- ...
- Dehors, je suis tellement heureuse qu'on me voie à Ses bras ... Ca m'excite énormément ...
- Alors ?
- Alors, je n'arrive jamais à tenir jusqu'à notre retour à la maison.
- Hannn ... La vache !

Emilie a toujours eu ce langage parfois châtré des nanas sûres de leur pouvoir de séduction.

- Donc, tu es obligée de t'enfermer ?
- Non, je Le supplie de nous trouver un endroit pour baiser ...
- Punaise ... Là, tu me bats Flo et de loin ...
- Je te rappelle que je ne fais pas un concours ...
- Et ce soir ?
- Ce soir ? Je ne sais pas ... Je vais me tenir, c'est sûr ...
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Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 14:08
- Coucou ma vieille
- Emilie ... Tu vas bien ?
- C'est plutôt à toi que je dois demander ça ...
- Ca va ... Tant que je suis avec Lui, ça va ...
- C'est à ce point là ?
- Je n'y peux rien ... J'ai beau me raisonner ...
- Tu vas quitter Richard ?
- Je ne sais pas ... Non ... Je ne sais pas ...
- Tu ne peux pas continuer comme ça ... Il faut te décider ...
- Je sais ...
- Je ne t'ai que rarement vue dans cet état. La dernière fois, c'était avec Richard.
- Là, je crois que c'est encore pire
- C'est-à-dire ?
- Bah, pour te donner un exemple, on était allé se balader tout à l'heure à Deauville. Rien de compliqué mais ...
- Nooon, ne me dis pas que ...
- Si, je t'assure. Je suis devenue comme une chienne en chaleur.
- Ha ha ha ...
- Ce n'est pas drôle. Je me foutais des gens qui passaient, pourtant tu me connais ...
- Mmmm oui, enfin bon ...
- Je me suis trainée devant Lui à poil, au beau milieu de la plage ... Comme une chienne, je te dis. J'ai honte.
- Et comment il a réagi ?
- Ben comment veux-tu qu'Il réagisse ? C'est un mec comme un autre ...

Je sanglottais nerveusement :

- CE N'EST QU'UN MEC COMME UN AUTRE !

J'élevais la voix mais ce n'était pas à Emi que j'en voulais : c'était à moi.

- Calme-toi ma chérie. Oui, je vois ... Et ?
- Pendant un quart d'heure, on a oublié les gens qui nous mataient. J'ai joui sans discontinuer ... Et d'une force ! J'avais l'impression que ma vie s'en allait avec mon ... avec mes orgasmes ...
- Putain, Flo ! Tu déconnes vraiment ! Et après ?
- Après on s'est barrés avant que les flics n'arrivent
- Et là vous êtes où ?
- Chez nous ... Je veux dire, chez Lui ...
- Il est là ?
- Oui ... devant moi ...
- On ne peut pas vraiment discuter alors ?
- Si ... Je crois qu'Il s'en fout de ce que je peux raconter ...
- Tout ce qui l'intéresse c'est te baiser ?
- Ce qui l'intéresse ? Je ne sais même pas ...

Un sanglot me prit à la gorge : vite refoulé. Emilie ne répondit pas tout de suite, décontenancée :

- Il n'aime même pas baiser avec toi ?
- Si mais ...
- Je ne comprends pas ...
- Disons que j'ai l'impression que si je n'étais pas là, ça ne Le dérangerait pas plus ...

J'aurais aimé que François, à deux mètres de moi, me démente mais Il semblait totalement extérieur à la conversation. Emilie fut de plus en plus décontenancée :

- Il a une autre femme peut-être ...
- Même pas ... A part la semaine dernière où Richard était à Paris pour la semaine, je squatte tout le temps chez Lui depuis un mois ... J'aurais vu s'Il fréquentait une quelconque pouffiasse ...
- Et c'est lui qui veut que tu habites chez lui ?
- Non ... C'est moi qui reviens tous les soirs ... Lui, ne me demande rien.
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Jeudi 27 mars 4 27 /03 /Mars 14:34
Cela faisait maintenant un mois que je me suis installée chez François, entrecoupé en cela par un retour au bercail dès que mon mari revenait sur Paris. Mais hélas, ce dernier fait ne pouvait jamais durer car mon mari est tout le temps en voyage à nouveau. Je tentais de persuader mon mari de prendre des vacances pour qu'on puisse partir tous les deux durablement mais c'était particulièrement la mauvaise période. Lui restait toujours ignorant de mes crimes. Ca ne rendait nos ébats que plus passionnés ... enfin pour lui car moi, je le trouvais insipide comparé à François. Il détecta néanmoins une amorce de déprime chez moi et ça ne le rendait que plus triste de devoir partir. Mais il partait ... Et je fus "obligée" d'aller retourner m'installer chez mon amant pour oublier ... pour étouffer ma culpabilité dans ses bras.

Je délaissais Emilie qui s'énerva de ne plus pouvoir passer ne serait-ce qu'une soirée avec moi. Je déclinais tout le temps les soirées entre filles en invoquant de faux prétextes. Elle finit par me coincer en débarquant au bureau un midi : nous déjeunâmes ensemble et sous son insistance, je finis par lui tout lui raconter. Emilie en fut estomaquée ! Elle ne réussit pas à avaler la fin de son repas ... Elle m'embrassa pour me réconforter mais hélas, je devais retourner au travail. Elle repartit en me faisant promettre de se téléphoner pour en discuter plus longuement. Elle se leva pour partir et en m'embrassant :

- Je t'aurais bien proposé de nous voir un soir pour en discuter mais ...
- Je ne peux pas ...
- C'est lui qui t'en empêche ?
- Non, même pas ...
- C'est bien ce qu'il me semblait ... On en discutera demain au téléphone ...

"Demain", c'était samedi. Emilie me téléphona en début de soirée.
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Jeudi 27 mars 4 27 /03 /Mars 11:04
Le temps que mon mari fut absent, je revins chez François tous les soirs et finis par m'installer chez lui lorsque j'étais célibataire, faisant le trajet tous les soirs et tous les matins. Je lui ramenais même mon chat ...

On vivait le bonheur simple d'un couple au summum de l'amour, alternant les balades, l'amour et le quotidien de la vie. Je n'attendais qu'un signal de François pour tout quitter pour lui. Lui se contentait de vivre au jour le jour la jouissance de notre relation, indifférent à mon désarroi, mon attente.

Cela ne fit que rajouter à mon désarroi ... Pleurs, disputes et réconciliations encore plus torrides rythmaient notre vie de couple illégitime. Ces réconciliations brouillaient encore plus les cartes dans mon esprit.

Comment cela va-t-il se terminer ?
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Mercredi 26 mars 3 26 /03 /Mars 11:32
Il ne répondit pas devant le ridicule de ma question. Il finit par s'endormir malgré mon insistance. J'allais fumer une cigarette dans le salon, nue devant la baie vitrée, éclairée par la lune. Cela avait quelque chose de grisant. Puis je retournais m'allonger à ses côtés et dans son sommeil, il m'entoura les épaules de son bras de façon protectrice. Toujours incapable de m'endormir, mon buste posé sur son torse, mes seins écrasés sur ses muscles, je jouais avec ses tétons en balançant les jambes, derrière moi. Il ne se réveilla même pas.

Vers six heures du matin, je me réveillais puis m'habillais sans qu'il ne se réveille. J'hésitais puis je griffonnais rapidement un mot que je lui posais sur sa table de séjour : "je reviens ce soir". Au pire, s'il n'était pas d'accord, il me téléphonerait pour m'envoyer balader ...

Il n'en fut rien.
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Moi c'est Flower ... Je n'ai pas de talent particulier pour l'écriture mais j'adore la littérature érotique (et le sexe en général mais ça, vous verrez plus tard si vous êtes gentils). Aussi je me lance dans l'aventure du blog avec cette volonté.

Si le blog peut vous paraître décousu, c'est volontaire. J'aimerais le rendre un peu interactif et attractif. Votre mission, cher lecteur, consistera à assembler le patchwork des publications ... Vous verrez, ce n'est pas très difficile :)


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