Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 16:59
Enfin, c'était terminé et c'est dans la voiture qui nous remontait sur Paris que Mr Black me fit faire une ultime fellation. Je faillis vomir quand il me força à avaler sa semence mais je fis mine d'aimer cela.

- Montre-moi comment tu kiffes avaler mon foutre, Charlotte.

Je lui exposais mon visage maculé du trop-plein de sperme que je n'avais pas réussi à avaler. Seuls mes yeux trahissaient ma réelle pensée : ils étaient larmoyants d'humiliation, de dégoût et surtout de profonde mélancolie.

Par pitié, tout de même, Mr Black me laissa me reposer durant le reste du voyage et ce n'était pas du luxe : cinq heures de sommeil, trop peu mais tellement beaucoup.

C'est juste couverte sommairement d'un drap sur le corps qu'une fois arrivés au bas du repaire de mon mac, je montais les marches pour me présenter devant lui, souriant comme si je revenais de faire des courses.

- Dame Charlotte ! Enfin, te voilà ...
- ...
- Tu es prête à aller travailler ce soir ?

Oui, décidément, mes quatre heures de repos n'étaient pas de trop. Evidemment, hors de question d'émettre une quelconque objection sous peine de retourner en redressement :

- Oui Kassim ... Avec plaisir ...

Kassim m'entoura les épaules de son bras à la fois protecteur et menaçant :

- Tu as été formidable ma chérie ... Je sais que tu fais ça parce que tu m'aimes.
- Oui, je vous aime

Oui, je suis hypocrite mais pas totalement : comme toujours, dès qu'il me dit qu'il m'aime, la midinette qui est en moi se sent flattée et valorisée. C'est le seul homme qui m'aime et ce sera sans doute le dernier homme qui me le déclarera.

Il m'embrassa tendrement. Je sais que sa tendresse n'est qu'intéressée, que c'est le seul moyen pour que son gagne-pain ne sombre pas totalement dans la folie, que je sois ce juste-ce-qu'il-faut de valide pour continuer à satisfaire ses clients de mon corps abîmé, mais c'est comme ça : j'étais totalement esclave de ces attentions que plus un autre mec ne me donnerait jamais.

- Je veux que tu sois la plus belle ce soir : je t'ai acheté une nouvelle tenue. Regarde !
- Elle est très belle Kassim ...

Je faillis tourner de l'oeil. J'allais atteindre le summum de l'indécence sur mon trottoir avec cet attirail pour poupée gonflable : une tenue tout en laçage qui me cacherait juste les tétons et le pubis accompagné de spartiates à talons immenses.

Mais Kassim m'aime : c'est l'essentiel vous ne trouvez pas ?
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 14:09
Enfin, nous étions seuls pour consommer notre nuit de noces. C'est comme un cadeau au pied d'un sapin qu'on peut enfin ouvrir. Sauf que mon réveillon a duré des mois entiers.

J'essayais de garder mon sang-froid lorsque je retirais ma robe de mariée mais mes mains tremblaient.

Quand les doigts agiles de Richard me parcoururent le corps, je fus comme parcourue d'une décharge électrique de cinq mille volts. Je gémis sans discontinuer.

Richard passa sa main furtivement sur mon bas-ventre. Ma vulve s'ouvrit spontanément, éclatée comme un fruit trop mûr. De la mouille s'en échappa abondamment. Il fit encore durer mon calvaire de longues minutes, de longues heures. Je le suppliais d'arrêter de me torturer. Je le suppliais de me donner à manger. Mais sadiquement, il fit comme s'il n'entendais rien, gardant son sourire fantômatique, satisfait de me voir sombrer dans la folie.

J'entendais la trotteuse de l'horloge égrenner les secondes, les minutes et les heures avec son claquement caractéristique qui ne faisait qu'accentuer ma frustration. Je n'arrivais pas à comprendre comment un homme de cet âge avancé, si friand de jeunettes pouvait rester insensible à une qui s'offrait à lui, une qui avait rendu les armes depuis des lustres, qui avait satisfait à tous ses caprices.

Ce ne fut qu'au petit matin, après une longue nuit de frustration que Richard s'allongea enfin sur moi pour me couvrir. Je sentis son pénis se glisser soyeusement entre mes lèvres déjà abondamment huilées. Je soupirais de soulagement. Enfin, mon homme prenait possession de mon corps nubile.

Ce fut long, très long et délicieux. Plusieurs fois, je jouis ... Je ne comptais plus le nombre de fois où des hurlements avaient filtré de ma bouche.

Ce ne fut que bien plus tard, au milieu de la matinée que Richard éjacula dans mon ventre. Je jouis une ultime fois, serrant de mes bras et mes jambes son corps épuisé.
Par Flower - Publié dans : Flower - Un peu de moi ...
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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 17:54
Ils quittèrent la pièce, non sans m'avoir enfermée à clé.

Apparemment, il ne restait plus que les quatres malabars pour continuer à me violer pour le temps qu'il me restait à vivre dans cette ferme isolée. Tous les autres ... Abdou et ses copains ... Et les autres ... Tous les autres étaient partis.

Je m'assoupis d'un sommeil lourd peuplé de cauchemars. Je me recroquevillais comme une chenille ... J'avais froid ... Mes orifices ne se refermaient que péniblement ... Un mélange nauséabond de sperme et d'urine s'écoula de mon corps mais j'étais encore trop stone pour m'en formaliser.

Je devins ce que Kassim voulait de moi : une moins que rien sans âme, tellement terrorisée qu'elle serait dorénavant incapable de se rebeller.

Le réveil fut brutal ... Une brûlure éclata, montant de mes fesses et remontant jusqu'au cerveau ...

Le hurlement que je poussais fut réprimé aussitôt par une giffle.

Je tentais de me retourner, sans succès ou presque ... Je réussis à détecter Mr White ... Il avait, profitant de mon sommeil, pénétré l'anus sans semonce ... Je ne voyais pas mais l'origine de la douleur ne laissait aucun doute ... Son pénis racla douloureusement mes entrailles ... Le souffle coupé, je tendis la main devant pour griffer et agripper le haut du matelas ... Dans le brouillard de mes larmes, je détectais également la présence de Mr Brown et Mr Black debouts à quelques mètres, grillant une cigarette et observant la scène avec une trouble délectation ... Mr White éjacula au fond de mes intestins au bout d'une demi-heure, faisant montre de sa maîtrise de son plaisir, pour ma plus grande douleur ... Il se releva et se réajusta avant de sortir, grommelant des mots inintelligibles ...

Le soir d'après, après une énième séance en groupe où tous les quatre étaient à nouveau impliqués, Mr Black me fit mon intra-veineuse d'héro qui me fit un bien fou et qui me fit assoupir comme jamais ... Mon vrai "orgasme", c'était la circulation de cette pourriture dans mon sang ... Les quatre jours ne furent que répétition de cette épuisante journée. Les quatre redoublaient d'imagination à tous les niveaux pour user et abuser de mon corps et de ma sexualité ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 17:19
Le jour est enfin arrivé.

J'étais dans un état second durant toute la cérémonie. La tête me tournait d'avoir pratiqué l'abstinence sexuelle durant tous ces longs mois. Mon corps semblait se décomposer de partout et ce n'étaient pas les séances de masturbations à répétition qui calmaient les démangeaisons qui torturaient l'intérieur de mon ventre. Il était temps que mon calvaire s'arrête enfin ...

La tête me tournait ...

Les convives pensaient que c'est la solennité de l'évènement qui me rendaient chancellante et émotive. Qu'ils étaient loin de la vérité !

Je n'arrivais pas à me débarrasser de ce malaise de sentir la gravité de l'acte de m'enchaîner sous le joug du mariage. Mais il était trop tard maintenant : il n'était plus question de refuser que Richard me mette la bague au doigt, celle-là même qui allait me brûler l'annulaire et la conscience toute ma vie. Non, il était trop tard : la promesse de se faire posséder par l'homme que je désirais me taraudait trop les entrailles.

La tête me tournait ...

Je repense avec un picottement tendre la dernière nuit que j'ai passée dans les bras d'un homme. Stan, mon ex, quelque part parmi les convives, avait oublié nos différents y compris sa rage lorsqu'il m'avait violée sans discontinuer toute cette nuit-là. Moi, je n'avais pas oublié et je n'oublierai jamais, que ce soit dans la douleur d'avoir été violentée ou dans le plaisir intense comme on en a lorsqu'on ressent que ce sera le dernier.

La tête me tournait ...

Et je faillis tomber : Richard, souriant, entendu, me retint. Son souffle contre mon cou me fit frissonner. Ce souffle, je le sentais plus proche que d'habitude, tout proche.
Par Flower - Publié dans : Flower - Un peu de moi ...
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Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 17:42
- Voilà Monsieur ... Monsieur ?
- Kassim, ça suffira.
- Voilà Monsieur Kassim, je suis venue pour Charlie.
- Qu'est ce que tu lui veux à ma pute ?

J'avalais difficilement ma salive ...

- Qu ... Que vous la laissiez tranquille quand elle sortira de pr ... prison ...
- Et pourquoi je ferais ça ?
- On vous paiera ... On ... On a de l'argent.
- Pfff ... Du fric, je m'en fous ... J'en ai comme je veux.
- Ce que vous voulez alors ?
- Ha ha ha : Emilie chérie, tu ne te rends pas compte des conneries que tu racontes.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était déstabilisant. Comme une massue qui me tombait sur la tête, je venais de me rendre compte que j'étais sans défense dans la gueule du loup et que ce Kassim pouvait agir à sa guise pour décider de mon sort. Après s'être allumé une cigarette, il me regarda benoîtement :

- Tu sais quoi, Emi ? Je peux t'appeller Emi ? Charlie t'appellait comme ça ...

Je hochais la tête, toujours pas rassurée.

- Tu sais quoi ? Je vais t'avouer la vérité, je n'ai pas besoin d'aller la chercher ta putain de copine.
- Ah ?
- C'est elle qui viendra me supplier de la laisser reprendre sa place sur le trottoir.
- Je ne crois pas à ce que vous dites. Charlie n'est pas comme ça. Si vous la laissez tranquille, elle s'en sortira. Nous sommes là pour l'y aider.
- Ha ha ha ... Non, tu te trompes Emi chérie.
- ...
- Je parie que tu te demandes comment un macaque comme moi peut accrocher une petite bourge de province comme Charlie au destin tout tracé de pondeuse de mômes ? Hein ?
- Je tiens à dire que je ne suis pas raciste contrairement à ce que vous croyez ... Mais la réponse est que je le sais déjà : vous l'avez droguée et maintenant qu'elle est accro, vous lui faites faire ce que vous voulez.
- Et bien non, figure-toi ... La came, c'est elle qui l'a voulue ... Après ... Non, la raison est à chercher ailleurs.
- Et quelle est cette raison pour vous ?
- Vois-tu Charlie est une femme comme toutes les autres, comme toi ...
- Ca je le sais déjà mais je ne vois pas le rapport ...
- Eh bien, comme toutes les femmes, Charlie a un petit coeur fragile qui est relié directement au trou qu'elle a entre les jambes.

J'étais suffoquée par la cruauté de Kassim.

- Et quand quelqu'un comme son mec s'amuse à le briser en se tapant une autre plus belle, il y a des mecs comme moi qui viennent et lui disent qu'elle est toujours la reine du bal. Et moi, j'ai juste à abreuver son trou encore et encore jusqu'à le remplir ...

La tête me tournait.

- Jusqu'à ce qu'il soit rempli à nouveau et que son petit coeur se remette à fonctionner ... Emi ? Tu es toujours là ?
- Ou ... Oui
- Et je continue à lui remplir le trou encore et encore jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus s'en passer.
- ...
- Et là j'arrête tout ... Et elle, elle sent à nouveau son petit coeur se briser.
- Je ... je ...
- Ne dis rien Emi, laisse-moi parler ... Et c'est là qu'elle se met par elle-même à faire tout ce que je lui demande parce qu'elle veut encore redevenir la reine du bal.
- Vous ... Vous êtes un monstre.
- Non je t'assure. Comme tu vois, elle n'est pas accro à la came ta copine mais au foutre de nègre.
- S'il vous plait, laissez-la tranquille et on l'aidera à s'en sortir.
- Je t'ai dit ... Je ne ferrai rien mais je ne peux pas l'empêcher de venir se fournir chez moi. Et si elle revient, tu ne la reverras plus ou alors si tu vas la rejoindre sur le trottoir.
- Elle ne reviendra pas.
- Ha ha ha ... Elle reviendra Emi : c'est son destin maintenant..


Par Flower - Publié dans : Emilie - Sur les traces de Charlie
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Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 17:39
Je sais que je risquais beaucoup en venant voir ce Kassim mais l'ex de Charlotte m'a fait vraiment peur en me racontant la descente aux enfers de mon amie.

J'ignore pourquoi elle ne s'est jamais confiée à moi car avec Flower, on était pourtant inséparables depuis le lycée. Mais Charlotte avait coupé les ponts. J'avais cru que les vies quelque peu borderline que nous menions Flo et moi l'avaient un peu dégoûtée car Charlie était, à l'inverse de nous deux, très traditionnaliste sur la façon de mener une vie de couple. Elle était très fleur bleue : il n'y en avait que pour son Nicolas depuis qu'elle a flashé sur lui au lycée. Nous étions toutes persuadées qu'ils finiraient ensemble.

Maintenant, je sais pourquoi elle a coupé les ponts ...

Je n'en suis pas revenue de ce que m'a raconté Nicolas à son propos. Mais pire, j'étais ivre de colère de voir ce lâche et minable type, s'en laver les mains comme s'il n'était strictement pour rien dans le sort de mon amie. Je lui aurais bien reglé son compte plus tard mais l'urgence était de sortir Charlie de cette nasse.

Je n'étais pas rassurée dans les dédales de cette cité de la banlieue Nord mais c'est là ou jamais que je pouvais avoir une chance d'accrocher Kassim. Je frappais à la porte en ayant un pincement au coeur en pensant que quelque mois plus tôt, c'était ma chère Charlotte qui était à ma place ; et que c'est là que le gouffre dans lequel elle était tombée était ouvert. Je fus pétrifiée devant les yeux dépourvus de tout humanisme qu'affichait ce géant noir en ouvrant la porte. Je bafouillais :

- Ka ... Kassim ?
- C'est moi. Et toi c'est Emilie.

Ce n'étais pas une question, c'était une simple affirmation. De toutes façons, il savait pourquoi j'étais là.

Je m'assis sur le sofa où du menton, il m'avait invité à m'installer. Il s'assit en face de moi, tel un lion prêt à bondir. Kassim n'a été ni menaçant ni violent : il a même été plutôt conciliant en acceptant facilement de me rencontrer quand je lui ai téléphoné mais je ne sais pas ... Une sorte d'agressivité latente et extrême flottait dans l'atmosphère : c'était dû sans doute au charisme de ce Noir en face de moi ou alors c'était cette pièce proprette mais où des effluves de substances illicites ou même de sang n'arrivaient pas à être masquées. J'avais l'impression d'être dans le temple de la Mort : j'avais l'impression que c'est devant moi que Charlotte avait vécu sa dernière torture.
Par Flower - Publié dans : Emilie - Sur les traces de Charlie
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Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 14:08
- Coucou ma vieille
- Emilie ... Tu vas bien ?
- C'est plutôt à toi que je dois demander ça ...
- Ca va ... Tant que je suis avec Lui, ça va ...
- C'est à ce point là ?
- Je n'y peux rien ... J'ai beau me raisonner ...
- Tu vas quitter Richard ?
- Je ne sais pas ... Non ... Je ne sais pas ...
- Tu ne peux pas continuer comme ça ... Il faut te décider ...
- Je sais ...
- Je ne t'ai que rarement vue dans cet état. La dernière fois, c'était avec Richard.
- Là, je crois que c'est encore pire
- C'est-à-dire ?
- Bah, pour te donner un exemple, on était allé se balader tout à l'heure à Deauville. Rien de compliqué mais ...
- Nooon, ne me dis pas que ...
- Si, je t'assure. Je suis devenue comme une chienne en chaleur.
- Ha ha ha ...
- Ce n'est pas drôle. Je me foutais des gens qui passaient, pourtant tu me connais ...
- Mmmm oui, enfin bon ...
- Je me suis trainée devant Lui à poil, au beau milieu de la plage ... Comme une chienne, je te dis. J'ai honte.
- Et comment il a réagi ?
- Ben comment veux-tu qu'Il réagisse ? C'est un mec comme un autre ...

Je sanglottais nerveusement :

- CE N'EST QU'UN MEC COMME UN AUTRE !

J'élevais la voix mais ce n'était pas à Emi que j'en voulais : c'était à moi.

- Calme-toi ma chérie. Oui, je vois ... Et ?
- Pendant un quart d'heure, on a oublié les gens qui nous mataient. J'ai joui sans discontinuer ... Et d'une force ! J'avais l'impression que ma vie s'en allait avec mon ... avec mes orgasmes ...
- Putain, Flo ! Tu déconnes vraiment ! Et après ?
- Après on s'est barrés avant que les flics n'arrivent
- Et là vous êtes où ?
- Chez nous ... Je veux dire, chez Lui ...
- Il est là ?
- Oui ... devant moi ...
- On ne peut pas vraiment discuter alors ?
- Si ... Je crois qu'Il s'en fout de ce que je peux raconter ...
- Tout ce qui l'intéresse c'est te baiser ?
- Ce qui l'intéresse ? Je ne sais même pas ...

Un sanglot me prit à la gorge : vite refoulé. Emilie ne répondit pas tout de suite, décontenancée :

- Il n'aime même pas baiser avec toi ?
- Si mais ...
- Je ne comprends pas ...
- Disons que j'ai l'impression que si je n'étais pas là, ça ne Le dérangerait pas plus ...

J'aurais aimé que François, à deux mètres de moi, me démente mais Il semblait totalement extérieur à la conversation. Emilie fut de plus en plus décontenancée :

- Il a une autre femme peut-être ...
- Même pas ... A part la semaine dernière où Richard était à Paris pour la semaine, je squatte tout le temps chez Lui depuis un mois ... J'aurais vu s'Il fréquentait une quelconque pouffiasse ...
- Et c'est lui qui veut que tu habites chez lui ?
- Non ... C'est moi qui reviens tous les soirs ... Lui, ne me demande rien.
Par Flower - Publié dans : Flower - Confessions d'une femme adultère
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Jeudi 3 avril 4 03 /04 /Avr 18:00
Mes yeux étaient rougis autant par les larmes que par cette substance de la mort qui s'écoulait dans mes veines. Mais ma libido de sordide prostituée camée et résignée se réveillait lentement pour s'offrir à quatre impatients dont les pénis dardaient vers le ciel comme les minarets de Sainte-Sophie.

A quatre pattes, incapable d'avancer autrement, je me plaçais lentement entre mes violeurs qui sans autre forme de délicatesse, s'enfoncèrent dans mon corps meurtri.

Le premier qui s'enfonça dans ma chatte dégoulinante provoqua une décharge dans mon corps comme si j'avais touché une ligne à haute tension : mes yeux se révulsèrent, incapable de se stabiliser, tellement j'étais stone ; de la bave s'écoula sans discontinuer de la commissure de mes lèvres, juste avant qu'un autre pénis s'y engouffra. Mais celui-ci comme celui qui me força en second le vagin, je ne les sentais plus. Une malsaine délectation se généra au fin fond de mon vagin et commença à englober tout mon ventre. Mes palpitations firent le reste et un râle commença à sourdre dans ma gorge, permanent et lancinant.

Mr Pink et Mr Black fichés dans mes frondements commencèrent à onduler en rythme, contents que leur compartiment à bites devienne si docile, y compris dans le plaisir. Mais cela non plus, je ne m'en rendais plus compte. Je sentais mon coeur exploser devant la fréquence de mes palpitations encore accentuées par ...

L'orgasme me faucha en me surprenant totalement ...

-  Ooo ... Hhhh ...
-  C'est vrai que tu es une pute comme on n'en fait plus ... Kassim n'avait pas tort en voulant te garder en vie ... Je parie que tu es la seule parmi tes copines à prendre encore ton pied avec tes clients ... Vrai ou pas ?
-  Hhhhh ... SIiiii ... Vraii ... C'est ... bon ...

C'était Mr Black qui me parlait ... Mr Pink, lui n'en était plus capable ... Il était arrivé au point de non-retour ...

-  Geeee ...

Sa bite cracha toute sa semence aussi loin qu'il put dans mon vagin ... Mr Black commença à pester :

-  Putain tu fais chier ... Tu vas me saloper la bite avec ton foutre ... Ce ... Ahhh ... Je viens ...

A son tour Mr Black éjacula, mélangeant sa secrétion avec celle de son compère et de la mienne au fond de ma matrice. Une fois terminé, ils restèrent en position le temps que mon corps assimile totalement leur sperme.

Et moi, mon rythme cardiaque baissa enfin même si je halettais toujours bruyamment. Ma crise de droguée passait petit à petit ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Jeudi 3 avril 4 03 /04 /Avr 11:39
Il m'avait demandée en mariage. Comme ça ... Sans concertation, sans même l'once d'un projet de vie commune ...

Cela s'est déroulé lors d'une de nos longues séances où je me mettais nue devant lui et où il passait son temps à m'observer, à me détailler sans quasiment me toucher. Si : quelquefois, sa langue frôlait ma peau, accentuant encore plus mon sentiment de frustration. Surtout lorsque la pointe humide effleurait la pointe de mes seins ou encore le bouchon de mon clitoris qui dardait dans le vide.

Souvent, des gémissements accompagnaient ma frustration ...

Mon plaisir sexuel est une frange importante de mon métabolisme qu'il s'agissait pour moi d'assouvir souvent pour ne pas perdre la tête mais être perpétuellement dans cet état d'excitation, cela ne m'étais jamais arrivé. Et dans un inexplicable élan pervers, je m'astreignais à une abstinence totale pour Richard qui ne m'avait pourtant jamais touchée.

Je repoussais les avances de mon compagnon, je refusais toute séduction de la part d'inconnus alors qu'en temps normal, je m'y serais jetée pour éteindre le feu qui brûlait en permanence mes entrailles.

Toujours habillé bien que son excitation ne faisait pas de doute pour moi au vu de la grosseur que son impeccable pantalon de costume ne pouvait indéfiniment cacher, Richard passait et repassait au dessus de ma nudité comme une louve couverait son petit.

Je sentais son souffle et j'en tremblais ...

Je sentais sa langue un peu partout et j'en frissonnais ...

Je serrais les jambes puis les déserrais comme si toute position ne me plongeait encore que plus dans l'inconfort de l'excitation.

Tous mes ergots dardaient à m'en faire mal ... Une vraie torture ...

La réalité apparut alors comme une évidence dans mon esprit tel que le voulait Richard : cela faisait partie de ses fantasmes de ne se satisfaire qu'une fois marié comme dans une sorte de sordide jeu de rôle de la vierge déflorée durant la nuit de noces.

Je balançais alors au feu tous mes principes libertaires et je soufflais le mot que je n'aurais jamais imaginé prononcé un jour en pareille circonstance : "OUI"

Je suis folle n'est-ce pas ?
Par Flower - Publié dans : Flower - Un peu de moi ...
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Mercredi 2 avril 3 02 /04 /Avr 17:19
J'aurais pu être la fille de Richard : il était même plus âgé que mon propre père ...

Mais tout était gommé par cette attirance morbide que nous avions l'un pour l'autre. Et il n'y avait pas que cela qui était gommé ...

A y réfléchir, Richard ne m'avait jamais touché ailleurs qu'aux bras ou aux joues, les parties habituelles que la bienséance permet en société. Seul son regard avait pu me toucher jusqu'alors et là, plus aucune restriction n'était permise : aucun pli, aucune aspérité de mon corps ne lui était étranger. Mon intimité qui aurait pu le conduire au paradis du plaisir n'a jusqu'alors été scrutée que par le la pointe acérée de son regard qui me faisait autant frissonner que s'il m'avait touchée. Mais lui n'y voyait pas pas qu'un simple instrument d'assouvir un primaire besoin sexuel : il y voyait plutôt une ouverture pour explorer mon âme, jusqu'à ses moindres secrets. Sans relâche, il cherchait la clé qui forcerait le coffre-fort de mon inhibition et ainsi, au delà du besoin sexuel, faire de moi sa chose qui ne penserait plus que par lui, à travers lui. C'est comme cela qu'il me ferrait de la même manière qu'un cheval sauvage qu'on domptait, fier et insoumis.

Petit à petit, il y arrivait ...

Patiemment, mécaniquement et maintenant presque tous les soirs, je rejoignais Richard avant de rentrer et poursuivais le même rituel à savoir, faire semblant de discuter de choses qui nous intéresseraient. Et moi, tout en ayant l'air détachée, je retirais petit à petit tout vêtement que, chose incroyable, j'en étais venue à considérer comme des entraves qui m'empêchaient de respirer toute une journée. Je finissais immanquablement allongée sur le dos, les cuisses ouvertes sur ma nudité offerte aux appétits voraces de mon voyeur.

Lui, toujours au comble de l'excitation, passait son regard à m'observer des heures durant, à me renifler chaque centimètre carré de peau, s'attardant ostensiblement sur mes orteils, sur ma fente humidifiée par l'excitation latente.

La frustration me taraudait le corps et j'en tremblais nerveusement en implorant le ciel à chaque minute qu'il arrête de me torturer ainsi et me prenne sauvagement.

Je ne prenais plus de précaution pour ménager mon compagnon auquel je me refusais désormais lorsque je rentrais. Richard, sans m'avoir jamais possédé atteignait son but inexorablement.
Par Flower - Publié dans : Flower - Un peu de moi ...
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Moi c'est Flower ... Je n'ai pas de talent particulier pour l'écriture mais j'adore la littérature érotique (et le sexe en général mais ça, vous verrez plus tard si vous êtes gentils). Aussi je me lance dans l'aventure du blog avec cette volonté.

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