Flower - Un peu de moi ...

Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 14:09
Enfin, nous étions seuls pour consommer notre nuit de noces. C'est comme un cadeau au pied d'un sapin qu'on peut enfin ouvrir. Sauf que mon réveillon a duré des mois entiers.

J'essayais de garder mon sang-froid lorsque je retirais ma robe de mariée mais mes mains tremblaient.

Quand les doigts agiles de Richard me parcoururent le corps, je fus comme parcourue d'une décharge électrique de cinq mille volts. Je gémis sans discontinuer.

Richard passa sa main furtivement sur mon bas-ventre. Ma vulve s'ouvrit spontanément, éclatée comme un fruit trop mûr. De la mouille s'en échappa abondamment. Il fit encore durer mon calvaire de longues minutes, de longues heures. Je le suppliais d'arrêter de me torturer. Je le suppliais de me donner à manger. Mais sadiquement, il fit comme s'il n'entendais rien, gardant son sourire fantômatique, satisfait de me voir sombrer dans la folie.

J'entendais la trotteuse de l'horloge égrenner les secondes, les minutes et les heures avec son claquement caractéristique qui ne faisait qu'accentuer ma frustration. Je n'arrivais pas à comprendre comment un homme de cet âge avancé, si friand de jeunettes pouvait rester insensible à une qui s'offrait à lui, une qui avait rendu les armes depuis des lustres, qui avait satisfait à tous ses caprices.

Ce ne fut qu'au petit matin, après une longue nuit de frustration que Richard s'allongea enfin sur moi pour me couvrir. Je sentis son pénis se glisser soyeusement entre mes lèvres déjà abondamment huilées. Je soupirais de soulagement. Enfin, mon homme prenait possession de mon corps nubile.

Ce fut long, très long et délicieux. Plusieurs fois, je jouis ... Je ne comptais plus le nombre de fois où des hurlements avaient filtré de ma bouche.

Ce ne fut que bien plus tard, au milieu de la matinée que Richard éjacula dans mon ventre. Je jouis une ultime fois, serrant de mes bras et mes jambes son corps épuisé.
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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 17:19
Le jour est enfin arrivé.

J'étais dans un état second durant toute la cérémonie. La tête me tournait d'avoir pratiqué l'abstinence sexuelle durant tous ces longs mois. Mon corps semblait se décomposer de partout et ce n'étaient pas les séances de masturbations à répétition qui calmaient les démangeaisons qui torturaient l'intérieur de mon ventre. Il était temps que mon calvaire s'arrête enfin ...

La tête me tournait ...

Les convives pensaient que c'est la solennité de l'évènement qui me rendaient chancellante et émotive. Qu'ils étaient loin de la vérité !

Je n'arrivais pas à me débarrasser de ce malaise de sentir la gravité de l'acte de m'enchaîner sous le joug du mariage. Mais il était trop tard maintenant : il n'était plus question de refuser que Richard me mette la bague au doigt, celle-là même qui allait me brûler l'annulaire et la conscience toute ma vie. Non, il était trop tard : la promesse de se faire posséder par l'homme que je désirais me taraudait trop les entrailles.

La tête me tournait ...

Je repense avec un picottement tendre la dernière nuit que j'ai passée dans les bras d'un homme. Stan, mon ex, quelque part parmi les convives, avait oublié nos différents y compris sa rage lorsqu'il m'avait violée sans discontinuer toute cette nuit-là. Moi, je n'avais pas oublié et je n'oublierai jamais, que ce soit dans la douleur d'avoir été violentée ou dans le plaisir intense comme on en a lorsqu'on ressent que ce sera le dernier.

La tête me tournait ...

Et je faillis tomber : Richard, souriant, entendu, me retint. Son souffle contre mon cou me fit frissonner. Ce souffle, je le sentais plus proche que d'habitude, tout proche.
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Jeudi 3 avril 4 03 /04 /Avr 11:39
Il m'avait demandée en mariage. Comme ça ... Sans concertation, sans même l'once d'un projet de vie commune ...

Cela s'est déroulé lors d'une de nos longues séances où je me mettais nue devant lui et où il passait son temps à m'observer, à me détailler sans quasiment me toucher. Si : quelquefois, sa langue frôlait ma peau, accentuant encore plus mon sentiment de frustration. Surtout lorsque la pointe humide effleurait la pointe de mes seins ou encore le bouchon de mon clitoris qui dardait dans le vide.

Souvent, des gémissements accompagnaient ma frustration ...

Mon plaisir sexuel est une frange importante de mon métabolisme qu'il s'agissait pour moi d'assouvir souvent pour ne pas perdre la tête mais être perpétuellement dans cet état d'excitation, cela ne m'étais jamais arrivé. Et dans un inexplicable élan pervers, je m'astreignais à une abstinence totale pour Richard qui ne m'avait pourtant jamais touchée.

Je repoussais les avances de mon compagnon, je refusais toute séduction de la part d'inconnus alors qu'en temps normal, je m'y serais jetée pour éteindre le feu qui brûlait en permanence mes entrailles.

Toujours habillé bien que son excitation ne faisait pas de doute pour moi au vu de la grosseur que son impeccable pantalon de costume ne pouvait indéfiniment cacher, Richard passait et repassait au dessus de ma nudité comme une louve couverait son petit.

Je sentais son souffle et j'en tremblais ...

Je sentais sa langue un peu partout et j'en frissonnais ...

Je serrais les jambes puis les déserrais comme si toute position ne me plongeait encore que plus dans l'inconfort de l'excitation.

Tous mes ergots dardaient à m'en faire mal ... Une vraie torture ...

La réalité apparut alors comme une évidence dans mon esprit tel que le voulait Richard : cela faisait partie de ses fantasmes de ne se satisfaire qu'une fois marié comme dans une sorte de sordide jeu de rôle de la vierge déflorée durant la nuit de noces.

Je balançais alors au feu tous mes principes libertaires et je soufflais le mot que je n'aurais jamais imaginé prononcé un jour en pareille circonstance : "OUI"

Je suis folle n'est-ce pas ?
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Mercredi 2 avril 3 02 /04 /Avr 17:19
J'aurais pu être la fille de Richard : il était même plus âgé que mon propre père ...

Mais tout était gommé par cette attirance morbide que nous avions l'un pour l'autre. Et il n'y avait pas que cela qui était gommé ...

A y réfléchir, Richard ne m'avait jamais touché ailleurs qu'aux bras ou aux joues, les parties habituelles que la bienséance permet en société. Seul son regard avait pu me toucher jusqu'alors et là, plus aucune restriction n'était permise : aucun pli, aucune aspérité de mon corps ne lui était étranger. Mon intimité qui aurait pu le conduire au paradis du plaisir n'a jusqu'alors été scrutée que par le la pointe acérée de son regard qui me faisait autant frissonner que s'il m'avait touchée. Mais lui n'y voyait pas pas qu'un simple instrument d'assouvir un primaire besoin sexuel : il y voyait plutôt une ouverture pour explorer mon âme, jusqu'à ses moindres secrets. Sans relâche, il cherchait la clé qui forcerait le coffre-fort de mon inhibition et ainsi, au delà du besoin sexuel, faire de moi sa chose qui ne penserait plus que par lui, à travers lui. C'est comme cela qu'il me ferrait de la même manière qu'un cheval sauvage qu'on domptait, fier et insoumis.

Petit à petit, il y arrivait ...

Patiemment, mécaniquement et maintenant presque tous les soirs, je rejoignais Richard avant de rentrer et poursuivais le même rituel à savoir, faire semblant de discuter de choses qui nous intéresseraient. Et moi, tout en ayant l'air détachée, je retirais petit à petit tout vêtement que, chose incroyable, j'en étais venue à considérer comme des entraves qui m'empêchaient de respirer toute une journée. Je finissais immanquablement allongée sur le dos, les cuisses ouvertes sur ma nudité offerte aux appétits voraces de mon voyeur.

Lui, toujours au comble de l'excitation, passait son regard à m'observer des heures durant, à me renifler chaque centimètre carré de peau, s'attardant ostensiblement sur mes orteils, sur ma fente humidifiée par l'excitation latente.

La frustration me taraudait le corps et j'en tremblais nerveusement en implorant le ciel à chaque minute qu'il arrête de me torturer ainsi et me prenne sauvagement.

Je ne prenais plus de précaution pour ménager mon compagnon auquel je me refusais désormais lorsque je rentrais. Richard, sans m'avoir jamais possédé atteignait son but inexorablement.
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Mercredi 2 avril 3 02 /04 /Avr 12:06
Je me devais de quitter Stan, ce garçon charmant qui partageait ma vie depuis deux ans ...

Je n'avais rien à lui reprocher : c'était une personne attentionnée et aimante dont toute femme rêverait de partager la vie.

Je me rappelle avoir été séduite en premier lieu par sa beauté éblouissante au détour d'un couloir de ma fac. Il m'avait parlé, j'en ai bafouillé. Il m'avait fait une cour assidûe, je n'ai pas été très longue à convaincre.

Je me rappelle les premières causes gauchisantes qui nous avait réunis mais était-ce réellement ces causes ou alors cet amour frais et entrainant, comme on en connait tous quelque part à l'adolescence, qui nous rapprochait tant ? Oui car je me souviens surtout du chavirement de mon coeur chaque fois que nous nous embrassions.

La suite fut également idylique : Stan était le premier à m'avoir convaincue qu'une vie à deux pouvait avoir un avenir, pour moi, tellement meurtrie de la vie.

Cela peut paraître futile mais il est le premier à avoir dompté le volcan qui grondait en moi et qui me poussait à multiplier les aventures destinées à éteindre le feu qui m'embrasait le ventre dès qu'un garçon me plaisait.

Stan était beau, performant, intelligent, cultivé ... N'en rajoutons plus, la coupe est pleine.

Même aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de ressentir une nostalgie et une sourde excitation en me remémorant les moments où je me blotissais contre sa peau, où il me possédait sauvagement.

Et il m'aimait follement comme jamais on ne m'a aimée.

Mais sans doute que je n'étais pas faite pour cela ...

Puis mes démons avaient repris le dessus : les infidélités auprès d'hommes aimant me violenter ont refait surface et à nouveau, je suis redevenue accro aux orgasmes qui font mal ...

Puis cet étrange vieillard fantasmant sur mes pieds est apparu également et il est apparu que de lui, je ne pourrais plus m'en passer.

Oui, je me devais de quitter Stan car je ne voulais pas trahir son amour.

Je le lui annonçais un soir.

Je ne lui ai jamais connu une réaction si agressive : il a pleuré ; il m'a insulté ; il m'a frappé. Son désespoir lui brisait le coeur.

Après avoir arrêté de m'étrangler, las de mes supplications, il m'a arraché les vêtements et m'a violée ... longuement ... très longuement ... toute une partie de la nuit ...

J'ai sangloté en le suppliant d'arrêter, il a sangloté, incapable de jouir pour me humilier. Plus d'une fois, j'étais tentée de remiser ma décision ...

Mais au petit matin, bien qu'il m'ait fait jouir une dernière fois, je partis définitivement.
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Mardi 1 avril 2 01 /04 /Avr 11:44
Richard n'essaya jamais de profiter de la situation pour assouvir ses bas instincts sexuels, même s'il savait qu'il lui en aurait fallu de peu.

Non pas qu'il n'était pas intéressé par la chose ... Non, non !

Il avait le sentiment que faire perdurer cette incertitude érotique ne ferait que rendre plus intense cette relation. Il se contentait de me convaincre à chaque mot, à chaque phrase qu'il me vouait une passion qui allait au-delà du simple amour ou encore de la simple sexualité. Et moi, je me lassais faire petit à petit, même si la culpabilité de trahir mon compagnon, taraudait mon esprit.

Il opérait pour cela par petites touches, me complimentant sur ce qu'il aimait en moi. Cela se manifestait à chaque fois de manière étrange ...


Un jour, il me décrivit tout ce que ma peau, que j'avais très blanche, à la limite de la transparence, pouvait provoquer comme excitation extrême en lui. Ce faisant, je pouvais m'apercevoir de sa sincérité au vu de la bosse qui déformait son pantalon ... J'en étais gênée mais plus tard et de manière inconsciente, je me mis à ne plus porter en sa présence que de courtes robes, jupes ou autres tops à bretelles pour le laisser profiter du spectacle de ma peau albâtre.

Un autre jour, il me reparla de son fétichisme des pieds féminins ainsi que de la "perfection" de mes pieds. Je ne peux pas dire que je me sentais à l'aise ainsi : j'aurais nettement préféré qu'il se jette sur moi et me prenne plutôt que de l'écouter m'inséminer petit à petit ses fantasmes inavoués. Mais là également, sans m'en rendre compte, j'adoptais presque exclusivement sandales, mules afin de le laisser m'admirer encore plus ...

Un jour, il reparla - enfin - du soir où je lui ai offert mon string en plein milieu du resto. Il m'avoua avoir été excité violemment ce jour-là. Je lui souris tendrement.

Il aimait me scruter perpétuellement comme si son oeil était l'objectif d'un appareil photo. Me consommer ne semblait pas l'intéresser : il préférait imprimer chaque aspérité de mon corps dans son cerveau. J'étais déroutée ...

Puis un matin très tôt, alors que nous sortions de boîte de nuit, sous la lueur de l'aube, nous nous sommes assis dans l'herbe trempée par la rosée dans un parc. Notre conversation sombra petit à petit dans cet érotisme ambigü dont nous étions coutumiers maintenant.

- Tu sais que j'aime te mater jusqu'à m'en rendre malade, Flo ?
- Oui, je sais ...
- Ca ne te gène pas ?
- Si un peu ...
- Mais tu le fais quand même ! Et ça t'excite ?
- Je ne sais pas trop ...

Il se tut.

Je savais ce que je devais faire ... Lente et hésitante, je déboutonnais mon short puis le retirais. Ma dentelle s'enroula autour tandis  que je le faisais glisser le long de mes jambes. Une fois débarrassée de ce carcan, je déployais lentement mes jambes devant mon unique spectateur. Je fermais les yeux époustoufflée par mon audace ...
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Lundi 31 mars 1 31 /03 /Mars 16:56
Il s'appelait Richard.

Stoïque, Richard se contenta de caresser furtivement la fragile étoffe, et me lança son regard qui était devenu aussi acéré qu'une lame de rasoir. Puis il la rangea lentement dans la poche de son veston en hochant la tête ...

Il ne se passa rien de plus ce soir là à ma grande gène : je ne savais pas quelles seraient ces intentions futures mais je savais juste que par mon geste, je venais de céder le contrôle de mon sort à une tierce personne.

J'avais le confortable avantage de vivre une relation platonique où je pouvais confiner le rôle de cet homme à celui d'un amoureux transi n'osant franchir une barrière, et en un incroyable tournemain, je venais par mon geste d'accepter de rétrograder ma situation pour me mettre éventuellement sous la coupe de ses volontés ... ou de ses fantasmes.

Plus tard, dans mon lit aux côtés de mon compagnon qui dormait du sommeil du juste, je mesurais petit à petit l'horreur de ce que je venais de faire. Je n'arrivais toujours pas à comprendre la raison de mon geste, plus tôt dans la soirée : tout ce que je savais c'est qu'il m'avait été impossible de faire autrement à ce moment là.

J'aurais voulu lui dire par la suite que je regrettais ce que j'avais fait mais je n'osais pas ! De plus, Richard eut la délicatesse (ou la perfidie ?) de ne plus évoquer le sujet.

Nos relations redevinrent comme elles étaient avec cependant quelques infimes changements : il commença à émettre quelques souhaits quand aux tenues que je devais porter quand je sortais avec lui sans jamais me forcer à obtempérer. Et moi, inconsciemment, je me mis à satisfaire ses exigences tout en m'en défendant intérieurement.

Ses souhaits n'avaient rien de honteux ou d'équivoques pour les non-initiés mais voilà : l'été aidant, mes jeans-baskets furent peu à peu remisés au placard pour faire place aux robes légères et - surtout, pour satisfaire son fantasme secret - sandales ou autres chaussures nus-pieds.

Je le voyais jubiler à chaque fois qu'il jetait un oeil à mes jambes ...

Sans vraiment m'en rendre compte, je deviens une poupée que l'on vêtit à souhait. L'idée en soi me perturbe mais ça n'arrive que quand je suis en crise de conscience ... et ça ne dure que quelques minutes.
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Lundi 31 mars 1 31 /03 /Mars 12:18
Peu à peu, nous dévelopâmes une amitié assez fusionelle et quelque peu ambigüe ...

Les mains s'effleuraient, les bisous devenaient plus appuyés mais pas plus. On feignait de n'y voir que de la coïncidence.

Cette situation ne m'effrayait pas et même plus : les jeux de séduction à fleurets mouchetés me plaisaient.

Je n'ai jamais eu l'intention réelle à ce moment là de passer outre mais un soir, je ne sais pas ce qu'il m'est passé par la tête ...

Etait-ce cette pression des sous-entendus perpétuels ?

Etait-ce parce que ma situation conjugale partait à vau-l'eau ? Mon compagnon était tout ce qu'une femme pouvait désirer mais j'avais l'impression d'être étouffée avec lui ...

Etait-ce par cette volonté de briser un tabou ?

Ou était-ce pour une raison bien plus terre-à-terre, à savoir un état émméché après une soirée plus qu'arrosée ?

Je ne l'ai jamais réellement su ...

Nous étions, mon confident et moi au dessert d'un dîner en tête-à-tête comme nous avions coutume de faire depuis plusieurs mois. J'avais brusquement d'énormes bouffées de chaleur qui m'irradiaient le corps, la tête ...

Comme dans un rêve que je n'ai jamais su expliquer, je me suis levée et partie aux toilettes.


Lorsque je revins, je posais tranquillement sur la table devant lui un symbole qu'il s'était juré d'obtenir en guise de trophée : mon string détrempé que je venais de retirer !
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Mardi 15 mai 2 15 /05 /Mai 12:33
Devant ma gêne, il eut l'élégance de ne pas poursuivre plus loin ses confessions sur ce sujet. Aussi, le reste de la soirée fut passé à des discussions moins intimes ...

Il en est ressorti, au-delà de cela, un personnage empreint de culture, de conversation et en définitive, très intéressant.

Sans être envahissant comme ses confidences auraient pu le laisser supposer, il m'appella régulièrement pour avoir de mes nouvelles et discuter.

Parfois même, nous nous revoyâmes pour prendre un verre et reprendre nos discussions sur la culture de manière générale de manière passionnée. Il est certain que la conversation avec cet homme qui avait le double de mon âge ne pouvait qu'enrichir la jeune fille fraichement sortie de ses études que j'étais à l'époque ...

Par la suite, nous nous organisâmes par la suite des sorties suivant nos intérêts communs : musées, expositions ... etc ...

Il devint un peu mon confident sur mes états d'âme et moi le sien : nos vies n'eurent plus de secrets l'un pour l'autre.

Peu à peu, après des mois, ma gêne à son propos se dissipa jusqu'à oublier l'origine de notre rencontre particulière ...
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Lundi 14 mai 1 14 /05 /Mai 16:51
J'eus la surprise de tomber sur un Monsieur très charmant, très galant : il mit volontairement une distance entre nous qui fit tomber un peu mon hostilité à prendre un verre avec un inconnu que je pensais être un simple pervers sexuel.

Nous discutâmes de choses et d'autres et plus tard, il tint à s'expliquer sur cette photo qu'il avait volée de moi.

Il était conscient de la manière cavalière dont il avait procédé mais comme il me le rappella, il avait flashé sur moi. Je lui fis part de mon étonnement de provoquer cette réaction car j'étais loin d'être la plus jolie fille qui déambulait à la Défense.

Alors il s'expliqua plus en détails :

- J'ai flashé sur vous car je suis fétichiste des pieds féminins.

Je faillis m'étouffer devant cette spontanéité, cette franchise et surtout ce fantasme étrange, quelque peu gênant à mon propos ... Il poursuivit :

- Voir une belle femme habillée de façon aussi chic et chaussée de mules m'a aussitôt excité et je n'ai pas pu me restreindre à respecter la bienséance alors je vous ai prise en photo.

Je ne savais plus où me mettre ... Je rougissais devant cet étrange monsieur si sincère tout en restant si correct. Il poursuivit toujours :

- Je voulais garder un souvenir de vous et même si vous allez me fuir aussitôt notre conversation achevée, le souvenir de votre apparition immortalisée dans ma tête suffirait à mon bonheur ...

Je ne répondis pas tout en avalant d'un trait mon verre de vin ... La nervosité me gagnait à pas de géant ...
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Moi c'est Flower ... Je n'ai pas de talent particulier pour l'écriture mais j'adore la littérature érotique (et le sexe en général mais ça, vous verrez plus tard si vous êtes gentils). Aussi je me lance dans l'aventure du blog avec cette volonté.

Si le blog peut vous paraître décousu, c'est volontaire. J'aimerais le rendre un peu interactif et attractif. Votre mission, cher lecteur, consistera à assembler le patchwork des publications ... Vous verrez, ce n'est pas très difficile :)


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